16 octobre 2008

Silence, on chante la Marseillaise

Siffler un hymne national, que ce soit la Marseillaise ou un autre, est un acte grave. C'est un manque de respect total pour un pays, son histoire et son peuple. C'est un geste honteux et insultant. Mais je le répète c'est avant tout un acte grave qui appelle à des sanctions.

Le Figaro résume bien la situation concernant les sanctions possibles.
"Elles sont prévues par la loi du 18 mars 2003. «Le fait (…) d'outrager publiquement l'hymne national ou le drapeau tricolore (…) est passible de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende.» Dans les faits, l'article 433-5-1 du Code pénal n'est jamais appliqué. Il ne le sera pas plus cette fois. Le ministre de l'Intérieur a bien demandé une enquête, en utilisant les sept «caméras professionnelles» installées après l'incident de la banderole anti-Ch'tis, en finale de la Coupe de la Ligue. Mais Mme Alliot-Marie ne réclame pas la stricte application de la loi pour les cupables. «Les interpellations qui en résulteront déboucheront sur des interdictions administratives de stade», précise le ministère…"

Les solutions avancées à la va vite par les membres du gouvernement me semblent totalement inadaptées:

  1. Annuler le match? Cela pose tout d'abord un problème de responsabilité. Qui prend la décision? l'arbitre, le préfet, le ministre de l'intérieur? Ensuite cela entraînera certainement des violences physiques dès la sortie du stade.
  2. Jouer en province? Encore une pauvre idée qui ne fait que déplacer le problème.
  3. Quant à ces interdictions administratives de stade, elles symbolisent la faiblesse de ceux qui sont censés faire respecter l'ordre.


Alors à quoi sert-il de légiférer si ce n'est pas appliqué? A rien. Et ce n'est pas en faisant preuve d'un tel manque d'autorité que l'État donnera l'exemple de ce que doit être le respect de tous pour un pays.

Faisons simple et appliquons la loi en offrant à tous ceux qui sifflent la Marseillaise un petit séjour en cellule afin de méditer sur les devoirs du citoyen. On pourrait aussi leur proposer quelques travaux d'intérêt généraux formateurs ou encore recopier mille fois la Marseillaise. Et pour les mineurs je propose de supprimer les allocations familiales pendant 6 mois. Je suis persuadé que les parents prendront alors plus au sérieux leur rôle, si crucial, d'éducateur.

Monsieur le Président montrez-nous l'exemple.


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