31 juillet 2007

Pour un nouveau service national obligatoire

Le service militaire a été malheureusement suspendu par Jacques Chirac en 1996. Je dis bien malheureusement car le service militaire ce n'est pas une histoire de budget ou de professionnalisation de l'armée.

Faire son service c'était consacrer un an de sa vie à son pays. Cela avait l'unique avantage de mettre tous les français de quelque origine ou condition que ce soit ensemble sous le même drapeau. C'était l'un des seuls moments ou nous étions tous vraiment égaux avec le même uniforme, le même ordinaire et la même solde.

Le Président devrait remettre au goût du jour un service national obligatoire. Ce dernier pourrait être effectué dans un environnement militaire, publique ou privé. Par exemple le service en entreprise permettrait d'acquérir une première expérience dans le privé (qui est souvent un obstacle long et difficile à franchir) tandis que l'entreprise bénéficierait d'une main d'oeuvre bon marché.

Je suis convaincu qu'un service national obligatoire engendrerait plus de bénéfices que de coûts. Il permettrait de renforcer notre identité en créant un lien unique entre tous les français. Cela n'a pas de prix.

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25 juillet 2007

Echange infirmières bulgares contre renouveau international

Humainement parlant on se réjouit de la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien condamnés à mort pour avoir inoculé le VIH à plus de 400 enfants. Injuste emprisonnement pendant 8 longues années alors que "la contamination des enfants résulterait principalement de l'hygiène déficiente de l'établissement".

Diplomatiquement parlant on se félicite du premier rôle tenu par la France dans cette affaire. Etrange trio que celui composé de Cécilia Sarkozy, la femme du Président, Claude Guéant, le secrétaire général de l'Élysée et Benita Ferrero-Waldner, Commissaire européen.

Financièrement parlant on remercie vivement le Qatar pour son "geste humanitaire". Curieuse médiation et générosité.

Tout est étrange mais efficace. Les familles des victimes seront dédommagées; la réputation de la diplomatie française sera renforcée; les relations avec la Libye seront normalisées et les promesses de coopération économique seront tenues. Le réalisme politique soulève des montagnes.

photo par melastmohican

17 juillet 2007

Le service minimum, c'est le minimum!

Vous me dites droit de grève, je vous réponds droit de se rendre à son travail. Vous ajoutez défense du service public mais je vous défends de vous servir du public. Vous campez sur vos privilèges hérités d'un autre temps, ces droits intouchables, inoxydables. Mais vos droits ne s'arrêtent-ils pas la où commencent les miens?

Permettez-moi
donc de vous rappelez vos devoirs. Devoir comme si ce mot devait rester caché dans l'ombre du droit. Le service minimum c'est un choix de société. Une société où une minorité ne puisse prendre en otage la majorité à travers ses propres revendications. Le service minimum, c'est le choix raisonnable d'une société moderne.

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16 juillet 2007

Euro-défilé du 14 juillet

Le 14 juillet il n'y a plus ni droite, ni gauche. Il y a seulement la France qui se rassemble durant une journée.

Mais cette fois-ci la France n'était pas seule quand les contingents des 26 autres États membres de l'Union européenne ont marché ensemble lors du traditionnel défilé militaire du 14 juillet.

Tout comme l'utilisation du drapeau européen sur la photo officielle de Nicolas Sarkozy je trouve l'image forte et l'initiative brillante. La rupture si chère au Président c'est peut-être aussi redorer le blason de la France et lui redonner la place qui est la sienne en Europe et dans le monde. Non pas à la traîne économiquement et politiquement mais bien devant, ouvrant la marche du progrès et des idées.

photo par Fabbro Urtado

13 juillet 2007

Un Président responsable

Nicolas Sarkozy l'a promis: "Je serai un Président responsable". Je trouve le mot très juste. La France a besoin d'un Président actif, pas d'un Président passif arbitrant la partie jouée par ses ministres.

Je vois aussi un autre avantage beaucoup plus concret à cette nouvelle façon d'être. En s'engageant personnellement dans les dossiers le Président détourne une partie de l'attention et de la pression qui pèsent sur son gouvernement.

Cette diversion donnera aux ministres une plus grande marge de manoeuvre. Il sera donc plus facile de mettre en oeuvre le programme politique du gouvernement.

photo par float