9 septembre 2008

Sarkozy redore sa gourmette à l'étranger

A l'heure de la rentrée des classes force est de constater l'incapacité flagrante de Nicolas Sarkozy, et de son gouvernement, à régler avec efficience les problèmes dont souffre la France (pouvoir d'achat pour n'en citer qu'un parmi tant d'autres).

Confronté à une baisse de popularité logique, le Président a donc recours à l'usage de la politique étrangère afin de redorer sa gourmette. Constitutionnellement parlant les affaires étrangères sont une des grandes prérogatives du Président de la République. Historiquement et statistiquement parlant tous ces prédécesseurs ont utilisé cet artifice pour remonter dans les sondages et regagner un peu de confiance.

Cette volonté d'être actif sur la scène internationale a été mise en place dès le début de son mandat et elle ne fait que s'accélérer récemment. Cela avait donc commencé avec la libération des infirmières bulgares (juillet 2007) et le rapprochement avec nos amis anglo-saxons (États-Unis en novembre 2007 et Grande-Bretagne en mars 2008). Plus récemment il y a eu le mini-sommet de Damas (Syrie, France, Turquie et Qatar), concernant la stabilité au Proche-Orient, et les négociations entre l'Union Européenne et la Russie dans le cadre de guerre d'Ossétie du Sud.

Laissant donc à son bon et fidèle Premier Ministre, François Fillon, l'honneur et le plaisir de réformer l'Etat et relancer la croissance économique; le Chef de l'Etat s'évade à l'étranger pour oublier l'inefficacité de sa politique intérieure. C'est un choix délibéré et un pari risqué.

image par topfer

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